Le président de l’OM analyse l’hégémonie
du PSG, défend la Ligue 1 et se confie sur ses regrets. Le message
qui fait trembler Paris.
Parfois, la vérité coûte cher. Pablo Longoria le sait mieux que
personne. Suspendu 15 matches pour un coup de sang, le président de
l’OM n’a pourtant pas rangé ses armes. Sa nouvelle cible ? Le géant
parisien, trop sûr de sa domination…
Invité de la radio Cadena Ser, Pablo Longoria a taclé
l’hégémonie parisienne sans la nommer. « Depuis l’arrivée du
Qatar, trois clubs ont battu le PSG en championnat. Montpellier,
Monaco, Lille… Ça prouve qu’il n’y a pas de destin écrit »,
souligne-t-il. Un avertissement en forme de rappel : malgré une
saison « extraordinaire » du PSG, Longoria insiste : « Personne
n’est invincible. Il faut être prêt à saisir leurs faiblesses.
»
Le dirigeant marseillais défend un championnat qu’il juge
sous-évalué. « Les étrangers sont surpris par l’intensité, les
stades pleins et la qualité tactique », affirme-t-il. Mais
derrière l’éloge, un constat sévère : « La commercialisation
des droits TV et les crises de gouvernance nous étouffent. »
Pour lui, la Ligue 1 a besoin de « stabilité » et de «
cohérence » pour rivaliser avec les autres grands
championnats.
Le plan secret de Longoria pour faire tomber le géant
parisien
Longoria revient aussi sur son exclusion de 15 matchs après
l’affaire d’Auxerre, où il avait qualifié la Ligue 1 de «
championnat de merde ». « Je regrette ces mots. Je suis mon premier
critique », confie-t-il, assumant un moment de « perte de
contrôle ». Une parenthèse personnelle vite refermée pour
recentrer le débat sur l’essentiel : l’OM.
Avec 8 matches décisifs en fin de saison, Longoria veut croire
au « rêve européen ». « Le groupe est prêt à se battre »,
promet-il, refusant de jouer les victimes face au PSG. Un état
d’esprit qu’il souhaite insuffler à toute la Ligue 1 : « Si on
se plaint sans agir, rien ne changera. Le football récompense ceux
qui osent. »
« Le PSG n’est pas une fatalité… mais un défi
»
En conclusion, Longoria lance un appel voilé aux autres clubs :
« Le Qatar a boosté le PSG, mais ça doit nous stimuler, pas
nous décourager. » Et de rappeler, prophétique : «
Regardez Naples en Italie ou Dortmund en Allemagne : les surprises
existent. Pourquoi pas en France ? » Un ultime défi, aussi
bien pour l’OM que pour une Ligue 1 en quête de crédibilité.