Joby Aviation a l’autorisation de réaliser les premiers vols test sur son taxi volant. C’est l’entreprise la plus avancée, à l’heure actuelle, sur ce marché.
Joby Aviation vient de recevoir l’autorisation de la Federal Aviation Authority (FAA) pour démarrer les tests de vol sur son premier prototype de taxi volant de production. C’est un pas important pour pouvoir livrer son aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique (eVTOL) aux premiers clients en 2024 et lancer son service de taxi volant en 2025.
Joby Aviation a l’autorisation de réaliser les premiers vols test sur son taxi volant
“L’appareil va maintenant passer les tests de vol initiaux avant d’arriver sur le site de la Edwards Air Force Base, en Californie, où il sera utilisé pour faire la démonstration de ses cas d’utilisation”, explique Joby. Le véhicule peut décoller et atterrir comme un hélicoptère, il passe ensuite ses six rotors à l’horizontale et peut évoluer dans les airs comme un avion jusqu’à 320 km/h. Le véhicule est conçu pour transporter un pilote et quatre passagers sur une distance maximale de 160 km sur une seule charge – une portée suffisante pour la plupart des opérations de taxi volant -. Par ailleurs, Joby affirme que l’engin est presque silencieux en vol et environ 100 fois moins bruyant qu’un appareil volant conventionnel pendant les phases de décollage et d’atterrissage.
Le premier prototype de production de Joby avait récemment quitté les lignes d’assemblage à Marina, en Californie. L’entreprise a été fabriquée en partenariat avec Toyota, le plus grand investisseur de Joby avec une part de 394 millions de dollars. À ce sujet, le PDG de Toyota Amérique du Nord, Tetsuo (Ted) Ogawa, fait son entrée au conseil d’administration de Joby.
C’est l’entreprise la plus avancée, à l’heure actuelle, sur ce marché
Avec l’autorisation de la FAA, Joby peut désormais réaliser des tests de vol de son véhicule de production, après les tests opérés sur des prototypes à l’échelle réelle qui avaient démarré en 2017. En mai de l’année dernière, l’entreprise recevait un autre permis crucial, le certificat de transport Part 135 de la FAA pour les opérations commerciales. Récemment, l’entreprise s’est associée à Delta Air Lines pour proposer des navettes vers et depuis les aéroports et son site montre un scenario de vol depuis le centre de New York City jusqu’à l’aéroport JFK en seulement 7 minutes contre 49 en voiture.
Joby Aviation doit encore obtenir l’autorisation complète de la FAA pour pouvoir prendre des clients payants sur des vols commerciaux. Cela devrait prendre environ 18 mois. Son premier client serait l’US Air Force, via un contrat de 131 millions de dollars dans le cadre du programme Agility Prime, avec les premières livraisons attendues en 2024.
Tout ceci fait de Joby une société extrêmement proche de lancer un vrai service de taxi volant, ce que nombre de concurrents ne sont parvenus à faire. L’année dernière, le véhicule Kittyhawk financé par Larry Page disparaissait du paysage et d’autres sociétés comme Ehang, Archer, Volocopter et même Airbus sont loin d’être aussi avancées que Joby. “Ce premier véhicule qui sort de notre ligne de production est vraiment, vraiment très intéressant pour l’entreprise”, déclarait le PDG de Joby, JoeBen Bevirt, à TechCrunch.
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