L’ancien joueur du PSG, Jérémy Ménez, n’a pas été très tendre envers son ancien président au PSG, Nasser Al-Khelaifi.
Jérémy Ménez, l’ancien attaquant du PSG et membre de la première équipe de l’ère QSI, s’est confié à propos de son ancien club. Pour lui, tous les problèmes qui touchent Paris aujourd’hui sont liés au manque de personnalité de Nasser Al-Khelaifi.
« Ce n’est pas le seul fautif dans cette histoire, mais c’est quand même le principal décideur, a-t-il commencé par déclarer sur RMC Sport. Mais quand les joueurs te manquent de respect, c’est qu’il n’est pas respecté au club. Et ce n’est pas être méchant ou crier, c’est d’avoir un rapport humain avec les joueurs. Etre derrière quand ça va, et aussi quand ça ne va pas. Sinon, ça serait trop facile. Les joueurs doivent ressentir ça et les gens qui travaillent autour de lui. Et petit à petit, ça forme un petit bordel ».
🗣💬 « Quand les joueurs te manquent de respect depuis pas mal d’années… Tout le monde le ressent et ça fout un petit bordel. J’ai connu Berlusconi, c’est autre chose. »@jeremy_menez187, ex-joueur du PSG, analyse la gestion de la présidence de Nasser Al-Khelaïfi. #RMCLive pic.twitter.com/EMoRPOpoLI
— Rothen s’enflamme (@Rothensenflamme) October 12, 2022
« Pas de rapport humain avec Nasser Al-Khelaifi »
L’ancien international français a enchéri en indiquant que le dirigeant qatari ne se soucie pas trop du bien-être de ses joueurs : « En terme de connaissance du football, ce n’est pas le meilleur. Niveau rapport, c’était juste bonjour, ça va, et ça n’allait pas plus loin. Comment va ton épouse ou tes enfants, ça il ne le disait jamais. Ça peut paraitre con, mais c’est important. On joue au foot, mais les choses de la vie et le rapport humain sont importants ».
Enfin, Ménez s’est permis une comparaison avec les responsables qu’il a croisés à l’AC Milan après son départ du PSG en 2013. « Je ne dirais pas que c’est un mauvais président, mais moi qui ait connu Galliani et Berlusconi, c’était autre chose. Berlusconi, il entrait dans le vestiaire, il en imposait. Sans crier. Il faisait des petites blagues. Et après, tu n’avais pas envie de faire des erreurs », a-t-il conclu.