[ad_1]
Même les plus grands se trompent… Sir
Alex Ferguson vient de livrer le nom du joueur qu’il considère
comme son plus gros échec à Manchester United.
Il a façonné l’histoire moderne
de Manchester United, guidé le club vers les sommets européens,
découvert des légendes et imposé une culture de la gagne. Mais même
Sir Alex Ferguson, monument du banc de touche, n’a pas échappé à
l’erreur de casting.
Dans son documentaire autobiographique Never Give In, l’Écossais a brisé un tabou
en dévoilant l’identité de celui qu’il considère comme sa plus
mauvaise recrue.
Un pari raté et un ressenti qui
ne trompait pas Ferguson
Et contre toute attente, ce
n’est ni un attaquant trop maladroit ni un défenseur trop lent.
Non, c’est Owen Hargreaves, l’ancien milieu international anglais,
qui a hérité de cette distinction peu enviable. Recruté en 2007
pour environ 25 millions d’euros en provenance du Bayern Munich, il
incarnait alors une valeur sûre du football européen. Pourtant, son
passage à Old Trafford s’est transformé en calvaire.
Ferguson confie aujourd’hui
qu’il « ne sentait pas bien » cette signature dès les
premières discussions. Il parle d’un agent courtois, d’un joueur
prometteur, mais aussi d’un « désastre » en devenir. En
quatre saisons, Hargreaves n’a disputé que 39 matchs, accablé par
des blessures à répétition. « Il n’avait pas la confiance
nécessaire, ni la détermination pour surmonter les défis physiques
», a expliqué le technicien.
Un cas d’école dans la
carrière du manager écossais
Pour un entraîneur réputé pour
tirer le meilleur de ses joueurs, cette incapacité à relancer
Hargreaves reste une épine dans le pied. « C’était l’une des
opérations les plus décevantes de ma carrière », admet
Ferguson, sans détour. Un échec qui contraste avec ses innombrables
réussites. Des Cantona, Rooney ou Ronaldo, qui ont marqué leur
époque.
Ce témoignage rappelle que
même les plus grands tacticiens ne sont pas infaillibles. En
soulignant ce raté, Ferguson montre une rare humilité. Et derrière
cette confidence, une leçon de management : sentir une recrue est
parfois aussi important que ses statistiques.
Source link