Cette trêve internationale restera
particulière pour celui qui a été le consultant historique de
l’équipe de France.
Si Jean-Michel Larqué a connu une première vie de footballeur
extrêmement riche, les autres chapitres de son histoire le sont
encore plus. Devenu entraîneur après sa retraite, l’ancien
international français s’est surtout épanoui
dans un rôle de consultant.
Réputé pour son franc-parler et son expertise sur le plan
tactique, Jean-Michel Larqué est entré dans la légende de cette
fonction en formant un duo iconique avec le regretté Thierry
Roland. Sur Antenne 2, d’abord, puis sur TF1 pendant plusieurs
décennies, l’ancien Stéphanois a terminé sa carrière de consultant
TV sur la première chaîne aux côtés de Christian Jeanpierre et
Thierry Gilardi, avant une ultime pige sur M6. Mais sa facilité
derrière les micros s’est également exprimée à la radio, où Larqué
est devenue un consultant vedette de RMC.
L’immense émotion de Jean-Michel Larqué
Jusqu’en 2018, Jean-Michel Larqué a continué à commenter les
exploits de l’équipe de France à l’antenne. Alors que les Bleus
viennent de disputer deux matchs contre la Croatie, ce
rassemblement international a certainement eu une saveur
particulière pour lui puisque la finale du Mondial 2018
France-Croatie, permettant aux Bleus de décrocher leur deuxième
étoile, a été son tout dernier match au micro.
« Je croyais que ça serait moins difficile. Je quitte
une belle famille. Merci à vous », avait lancé un
Jean-Michel Larqué en larmes sur le moment. « C’était beaucoup
plus d’émotions qu’en 1998, beaucoup plus de difficultés. D’autant
que c’était la dernière pour moi. Je savais qu’à la fin de ce
match, je baissais le rideau, je fermais la porte à clé du
commentaire et du journalisme, expliqua-t-il après coup.
Égoïstement pour ma sortie, j’espérais une victoire, ce qui a
entraîné chez moi un peu plus de tension, un peu plus d’émotions.
Cette finale, je l’ai vécue de façon plus compliquée qu’en 1998.
C’est beaucoup de soulagement. A 4-1 j’étais très soulagé, à 4-2 je
recommençais à paniquer… ». On ne se refait pas. Un moment
fort qui a entraîné de multiples hommages dans la
profession.
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