Accusé de dérives managériales, De Zerbi
a réglé ses comptes ce vendredi dans une conférence de presse aussi
tendue que passionnée.
Ce vendredi, Roberto De Zerbi a tenu à remettre les pendules à
l’heure depuis la Commanderie. Face aux rumeurs de mutinerie,
aux critiques sur sa gestion autoritaire et aux bruits d’un départ
pour le Milan AC, l’entraîneur de l’OM s’est livré à une mise
au point virulente. L’Italien, visiblement très remonté, a dénoncé
les accusations à son encontre et assuré de son attachement total
au club. « Aujourd’hui, je suis très heureux d’être
l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, parce que j’adore les
polémiques ! », a-t-il lâché, en français, pour mieux planter
le décor.
De Zerbi a démenti formellement tout contact avec le Milan AC.
« Personne ne m’a appelé ! » a-t-il affirmé, ajoutant
qu’il n’avait parlé à aucun club et qu’il souhaitait rester «
de nombreuses années » à Marseille.
Sur les tensions internes relayées dans la presse, il s’est dit
blessé mais pas surpris : « Certains me font passer pour un
criminel, ce n’est pas juste. Je suis une bonne personne. »
Loin d’être abattu, il a souligné être « dans son habitat
naturel » au cœur des controverses.
L’entraîneur a également défendu son management dur, souvent
critiqué ces dernières semaines. Il reconnaît sa méthode radicale
mais la justifie par son exigence. « Je ne veux pas être aimé
de tous. Je veux tirer le maximum de mes joueurs »,
martèle-t-il. Selon lui, ce sont des pratiques courantes dans le
haut niveau, et il ne comprend pas pourquoi cela ferait scandale à
Marseille. « Je suis prêt à tout pour réussir, même à choquer.
»
« L’esprit de Satan » : De Zerbi lâche une bombe devant la
presse
Concernant l’ambiance dans le vestiaire, il a nié toute rupture
avec ses joueurs. Il dit avoir reçu de nombreux messages de
soutien, y compris de joueurs habituellement silencieux. « Je
serai toujours le premier à les défendre, mais je leur demande de
se battre. » Neal Maupay, présent en conférence de presse,
a confirmé que le groupe restait soudé derrière lui.
Le coach a aussi évoqué son engagement absolu : « J’ai tout
donné à ce métier, j’ai tout perdu aussi à cause de lui. Je veux
juste que mes joueurs donnent autant. » Il a terminé son
intervention en lançant un appel à la révolte pour le match à venir
: « Il faut aller sur le terrain avec l’esprit de Satan, avec
un feu intérieur ! »
La tension monte, mais De Zerbi ne flanche pas
Une chose est sûre : De Zerbi n’a pas l’intention de lâcher. Et
si l’OM doit encore tomber, ce ne sera pas sans avoir livré
bataille, son coach en tête de file.
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