Alors que Mason Greenwood a perdu sa
place de titulaire à l’OM, Roberto De Zerbi livre sa vérité sur le
cas de l’attaquant anglais. Entre confiance et exigence,
décryptage.
Arrivé en héros à l’OM cet été, Mason Greenwood a enflammé les
débuts de saison avec 8 buts en 11 matchs. Mais depuis janvier,
l’Anglais, 22 ans, semble en panne :
une seule réalisation en deux mois, des performances en dents de
scie, et finalement un banc devenu sa nouvelle demeure face à
Lens et le PSG. Roberto De Zerbi, connu pour son intransigeance, ne
fait pas de cadeau : « Celui qui ne performe pas ne joue pas
», a-t-il répété en coulisses.
Interrogé ce vendredi sur la gestion de l’ancien mancunien,
l’entraîneur marseillais a balayé les rumeurs de conflit. «
C’est un garçon que j’adore, ainsi que son père. Mais il a
traversé une période compliquée, avec la naissance de sa fille et
une saison intense qu’il n’a pas l’habitude de gérer », a-t-il
expliqué, sans nommer directement les raisons de son relégation. Un
sous-texte clair : « Quand un joueur ne pousse pas à
l’entraînement, il reste sur le banc. »
Pour De Zerbi, la baisse de régime de Greenwood tient d’abord à
son physique. « Il n’était plus capable de répondre à mes
exigences. Pas par mauvaise volonté, mais par fatigue »,
précise-t-il, soulignant que l’attaquant a « payé »
l’accumulation de matches. Un constat partagé par le staff
marseillais, qui a noté une baisse de 15% de ses sprints et de son
pressing depuis décembre.
De Zerbi lève le voile : « Greenwood n’était pas à 100% »
Le technicien italien rappelle que son projet à l’OM dépasse les
cas individuels. « Je veux construire une équipe soudée, avec
une âme, comme Luis Enrique à Paris. Si un joueur ne s’engage pas,
il brise cette dynamique », assène-t-il. Une philosophie qui
explique ses choix radicaux, même envers une recrue phare.
Mais l’espoir renaît. « Cette semaine, il s’est entraîné
avec rage, seul avec un de mes collaborateurs. S’il maintient ce
niveau, il jouera demain », promet De Zerbi. Face à Reims,
Greenwood a donc une chance de retrouver son statut de titulaire… à
condition de prouver que la flamme n’est pas éteinte.
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