Le 16 mars, le Classique opposant le Paris
Saint-Germain à l’Olympique de Marseille (3-1) a été
marqué par des incidents en tribunes. Des banderoles insultantes à
l’égard d’Adrien Rabiot et sa mère ont été déployées par des
membres du Collectif Ultras Paris.
Choquée par ces faits, Véronique Rabiot avait
effectué une tournée des médias pendant la trêve internationale,
estimant que le club de la capitale était responsable par rapport à
l’entrée de ces banderoles dans le stade.
La sanction infligée au Paris Saint-Germain a
été dévoilée mercredi : le club a écopé d’un fermeture partielle de
la tribune Auteuil pour un match, assortie à une amende de 20.000
euros. Un verdict inacceptable pour le clan Rabiot.
L’immense coup de gueule de Véronique Rabiot
Appelé à réagir dans l’émission
L’Équipe de Greg, Véronique Rabiot a évoqué une sanction
« scandaleuse » et
« insuffisante« . « Mon sentiment,
c’est que c’est scandaleux d’annoncer une sanction appliquée le 19
avril (date du match PSG-Le Havre) pour des faits qui
se sont produits le 16 mars », a-t-elle tonné.
« On a laissé au PSG le week-end libre
pour fêter le titre. Pourtant, les sanctions sont immédiates pour
tous les clubs, sauf le PSG. Pourquoi n’est-elle pas immédiate ?
Ce sont des sanctions qui n’en sont pas. Franchement, c’est
lamentable, scandaleux. Une fermeture partielle et 20 000 euros
d’amende… C’est comme s’il n’y avait pas de sanction. D’autres
clubs sont bien plus durement sanctionnés. Le PSG s’en sort
toujours très bien. »
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