Sérieusement secoué par une crise de
résultats, à laquelle s’ajouteraient quelques tensions de
vestiaire, l’OM joue très gros dimanche contre Toulouse.
L’OM pique sa crise. Et c’est
difficilement contestable. Battue à quatre reprises lors des cinq
dernières journées de Ligue 1, la formation entraînée par Roberto
de Zerbi a fini par perdre sa deuxième place au classement à
l’heure d’accueillir Toulouse, et une semaine après l’humiliation
subie à Reims.
Dimanche soir au stade
Vélodrome, les joueurs marseillais joueront très gros face au TFC
en conclusion de la 28e journée. Tout autre résultat qu’une
victoire pourrait entraîner de terribles conséquences pour le club
présidé par Pablo Longoria. Surtout dans un vestiaire au moral
atteint et aux tensions a priori palpables.
Le dirigeant espagnol sait
l’extrême nécessité, sportive et financière, que représente une
qualification pour la prochaine phase de poule de la Ligue des
champions. Elle pourrait échapper à De Zerbi et ses hommes si ces
derniers ne venaient pas à briser la série noire. Et la relance
commence dimanche soir.
De Zerbi : « Ma volonté
est de rester ici »
L’OM doit conserver, au pire, la
troisième place du classement pour valider le billet direct pour la
C1 2025-2026. Et la bataille sera rude. Il reste six matches de
Championnat et cinq concurrents potentiels (Monaco, Lille,
Strasbourg, Lyon et Nice). Et voilà la presse italienne annonçant
le vif intérêt de l’AC Milan pour Roberto de Zerbi, censé
s’inscrire dans la durée avec l’OM.
« Personne ou aucune équipe
ne m’a appelé et, comme je l’ai toujours fait, je ne parle à aucune
équipe avant la fin du Championnat, a commenté le coach
italien, vendredi en conférence de presse. Ma volonté est de
rester ici encore de nombreuses années. »