Alors que la LFP et DAZN luttent
activement contre le piratage des retransmissions sportives, une
nouvelle polémique vient compliquer leur combat.
Depuis plusieurs années, la Ligue de football professionnel
(LFP) et les diffuseurs comme DAZN se
battent contre la prolifération des services IPTV illégaux. Ces
plateformes de streaming non autorisées permettent aux spectateurs
d’accéder gratuitement aux matchs de Ligue 1, privant les clubs de
revenus cruciaux issus des droits TV. Alors que des millions
d’euros sont en jeu, chaque action en faveur du piratage représente
un obstacle supplémentaire dans cette lutte complexe.
Pour les dirigeants du football français, le moindre faux pas ou
message erroné peut avoir des conséquences désastreuses. Tout acte
ou déclaration susceptible de banaliser ou de légitimer l’usage de
l’IPTV met directement à mal les efforts menés pour enrayer ce
fléau.
C’est précisément ce qui s’est produit récemment. Un nouvel
incident est venu ternir la lutte contre le piratage. Cette fois,
ce n’est pas un réseau illégal démantelé ou un site de streaming
bloqué, mais des propos pour le moins inattendus qui viennent
alimenter la controverse.
Un coup dur pour la LFP et DAZN
Lors d’une intervention publique,
un député français a ouvertement admis avoir recours à l’IPTV
illégale. Loin de se cacher, il a justifié son choix en
dénonçant les tarifs élevés des abonnements télévisés. Une
déclaration qui tombe mal, alors que les instances du football et
les diffuseurs officiels redoublent d’efforts pour contrer le
piratage.
Pour la LFP et DAZN, cette prise de parole constitue un
véritable revers. Comment espérer convaincre les amateurs de
football de souscrire légalement aux offres de diffusion lorsque
des figures publiques adoptent et revendiquent des pratiques
illégales ? Cette situation fragilise davantage la position des
diffuseurs, qui peinent déjà à atteindre leurs objectifs
d’abonnement.
Les conséquences pourraient également se faire ressentir sur les
finances des clubs français. Moins d’abonnements signifie moins de
revenus pour les équipes, ce qui impacte directement leur capacité
à investir dans de nouveaux talents et à rester compétitifs sur la
scène européenne.
Un signal inquiétant
Ce nouvel épisode souligne l’importance de la responsabilité des
personnalités publiques. En minimisant l’impact du piratage,
les propos du député affaiblissent non seulement les efforts de la
LFP et de DAZN, mais encouragent aussi la culture du visionnage
illégal. Pour espérer inverser la tendance, les acteurs du football
français devront non seulement poursuivre leur lutte contre les
plateformes illégales, mais aussi redoubler d’efforts pour
sensibiliser le grand public.
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