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Mené 3-1 à l’heure de jeu, le Barça a
renversé le Celta Vigo au bout du temps additionnel, grâce à un
Rafinha XXL. Montjuïc peut souffler.
Il y a des matchs où le score ne dit rien de la souffrance. Et
puis il y a ces soirées où le Barça traverse les émotions comme un
funambule sur fil tendu. Ce samedi soir, Montjuïc a tout vu : une
entame rêvée, un effondrement sidérant, une révolte furieuse et une
délivrance finale.
Quand Ferran Torres ouvrait le score dès la 12e minute, on
croyait à une soirée tranquille. Erreur. En quelques transitions
bien senties, Borja Iglesias a retourné le décor. Triplé à la clé
(15e, 52e, 62e), dans un style brut, sans fioritures. À chaque
fois, le même poison : des appels dans le dos d’une défense
catalane à la peine, et une finition clinique. Le Montjuic a
souvent été le théâtre de récitals, ce fut un cauchemar en trois
actes.
À 3-1, le Barça vacillait. Moins dans le jeu qu’en confiance.
Moins par faiblesse que par déséquilibre.
Une révolte catalane portée par les hommes de l’ombre
Puis la lumière est venue de ceux qu’on n’attendait pas
forcément. Dani Olmo d’abord, à la 64e, parfaitement trouvé par
Rafinha dans l’intervalle. Puis Rafinha lui-même, quatre minutes
plus tard, au terme d’un enchaînement collectif mené tambour
battant avec Lamine Yamal à la baguette. 3-3. Un soulagement, mais
pas une fin.
Car le Barça a poussé. Parce qu’un nul n’aurait rien changé.
Mais une victoire, elle, pouvait offrir une belle opération dans la
course au titre. Les occasions se sont succédé sans succès jusqu’à
cette 96e minute où Dani Olmo, encore lui, s’effondrait dans la
surface, accroché dans son appel. L’arbitre, après longue
hésitation et recours à la VAR, montrait le point de penalty. Sous
la clameur de Montjuïc, Rafinha ne tremblait pas. Pleine lucarne.
98e minute. 4-3.
Un succès irrationnel mais vital
Ce match, le Barça aurait pu le perdre mille fois. Il l’a gagné
une fois. Mais c’est la seule qui compte. Rafinha, déjà buteur et
passeur, s’est mué en sauveur ultime. Le Real Madrid, en
déplacement dimanche à Bilbao, sait désormais qu’il faudra à
nouveau recoller. Et Montjuïc, si souvent froid, a enfin explosé
comme le Nou Camp aux grandes heures. Une victoire comme un
électrochoc. Une victoire de champion ? Réponse en mai.
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