L’ex-défenseur de l’Italie, Marco Materazzi, a profité de son passage sur les chaînes de télévision pour revenir sur son accrochage avec Zinedine Zidane.
Le coup de boule de Zinedine Zidane sur la personne de Marco Materazzi durant la finale de la Coupe du monde 2006 opposant la France à l’Italie, constitue depuis lors l’un des faits marquants de l’histoire du football. Au cours de cet ultime choc entre les Tricolores et la Squadra azzurra, le n°10 des Bleus s’était rendu coupable d’un vilain geste, après un bref échange avec le défenseur lecessi, qui lui avait valu l’expulsion (110′). Finalement, orphelins de leur meilleur atout offensif, les hommes de Raymond Domenech se sont inclinés aux tirs au but contre les Italiens (5-3). Un épisode sur lequel n’hésite pas à revenir l’ancien Intériste, non sans évoquer les propos qui ont amené le Ballon d’Or 98 à perdre son sang-froid.
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« J’avais beaucoup d’estime pour Zidane le joueur et je le félicite pour sa carrière d’entraîneur » 💬
Marco Materazzi raconte la fois où il a revu Zinédine Zidane après la finale de 2006 👀 pic.twitter.com/AWBeA8JDuF
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) April 11, 2023
« Ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain »
« Il m’a dit qu’il m’offrirait son maillot après le match et j’ai répondu ‘Non, je préfère ta soeur’ », a ainsi expliqué Materazzi auprès de Football Italian TV. En effet, suite à un tirage de maillot, le champion du monde tricolore lui avait déclaré : « Si tu veux mon maillot, je te le donne à la fin du match », suite à quoi le défenseur italien aurait en réalité répondu avec des mots très crus : « Je préfère ta putain de sœur ».
Malgré cette altercation, l’ancienne gloire italienne estime néanmoins avoir enterré la hache de guerre, et nourrit toujours un profond respect envers le natif de la Castellane.« J’avais beaucoup d’estime pour Zidane le joueur et je le félicite pour sa carrière d’entraîneur, a-t-il confié au cours d’un entretien pour Canal+ Sport. Est-ce que je l’ai revu ? Je l’ai revu vite fait quand il travaillait pour le Real Madrid, je lui ai serré la main et c’est tout. On s’est parlé deux secondes, mais ça reste entre lui et moi. Je lui ai dit que j’étais content de le rencontrer, heureusement il n’y avait personne. Il était tranquille, ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain, ce sont des choses qui arrivent. »
