Sur sa pelouse du Vélodrome, l’OM est parvenu à dominer le PSG ce mercredi en Coupe de France (2-1). Et personne ne trouvera à redire.
Pour la première fois en douze ans, l’OM est parvenu à battre le PSG au Vélodrome. Et c’était aussi une première en Coupe depuis 32 ans. Le résultat était enfin au rendez-vous pour les Phocéens contre leur ennemi juré, mais aussi la manière. Conquérants d’un bout à l’autre du match, les hommes de Tudor ont signé une copie quasi parfaite. Et c’est en toute logique qu’ils en ont été récompensés.
L’OM a donné le ton d’entrée
Valentin Rongier avait prévenu avant la rencontre. Même si c’est Paris en face, Marseille jouera son jeu et fera tout pour l’emporter. De belles paroles qui ont trouvé un prolongement sur le terrain. Les vice-champions de France ont imposé un gros pressing d’entrée et ils ont même réussi, pendant de longues séquences, à confisquer le ballon à leurs opposants.
En ne convertissant pas leurs premières tentatives, signées Under Cengiz (6e), Kolasinac (20e) et Guendouzi (26e), les Marseillais auraient pu se décourager et redouter le scénario qu’ils ont si souvent vécu face au PSG. Mais, ils ont su persévérer jusqu’à réussir à trouver la faille. C’est sur pénalty que la délivrance est venue. Mr Leitexier n’avait pas signalé la main d’Achraf Hakimi (4e) mais il n’a pu que sanctionner la charge de Sergio Ramos sur Under à la 31e. Alexis Sanchez a transformé la sentence sans trembler.
L’OM a ouvert le score, mais il a ensuite concédé l’égalisation au plus mauvais moment. Juste avant la mi-temps, et alors qu’Under (40e) et Clauss (42e) ont vu leurs tentatives de break repoussées par Gianluigi Donnarumma, les locaux se faisaient surprendre par une tête rageuse de Sergio Ramos. Le défenseur espagnol se remémorait alors ses plus belles années madrilènes et ses coéquipiers parisiens n’ont pas manqué de le remercier pour ce coup de casque salvateur.
Le missile de Malinovskyi
Au retour des vestiaires et sans être dangereux, le PSG a repris légèrement l’ascendant, mais l’OM est resté aussi entreprenant. Pas du tout touchés moralement par l’égalisation, les Phocéens sont repartis à l’abordage. Évoluant avec entrain, ils ont maintenu la pression sur leurs opposants jusqu’à parvenir à claquer le deuxième.
C’est l’Ukrainien Ruslan Malinovskyi qui parvenait à surprendre Donnarumma. A la 57e, l’ancien de l’Atalanta a armé un boulet de canon sur un ballon mal renvoyé par la défense parisienne. Le cuir ne pouvait que finir au fond.
Le PSG était impuissant
Le PSG avait ensuite toute une demi-heure de jeu pour essayer de revenir au score une seconde fois. En vain. A court d’idées et malmenés par une équipe olympienne intraitable, les champions de France ont même eu toutes les peines du monde pour inquiéter Pau Lopez. Au niveau des occasions dangereuses, il n’y a même eu qu’une seule alerte. Un tir dévissé de Messi à l’entrée de la surface (80e).
L’OM a fini par l’emporter et il n’y aura personne pour crier au scandale. L’équipe olympienne a produit une performance de haut vol face à son rival intime. Elle lui assure une place en quarts de finale de la Coupe de France, mais aussi un capital de confiance pour la suite de la saison. Pour Paris, c’est le constat contraire. A une semaine de son choc contre le Bayern en C1, la bande à Galtier concède un revers qui la renvoie vers ses doutes.
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