« Un groupe en détresse », le coach du PSG s’explique

Elles n’avaient pas encaissé le moindre but lors des sept premiers matchs de championnat de Division 1, mais ce dimanche, les joueurs du Paris Saint-Germain ont sombré sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, concédant une (très large) première défaite cette saison sur le score sans appel de 6-1. Une déroute que Didier Ollé-Nicolle a analysée face à la presse.

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L’entraîneur parisien a très rapidement évoqué les conséquences mentales sur ses joueuses de l’agression dont a été victime Kheira Hamraoui le 4 novembre dernier. La milieu de terrain parisienne, frappée à coups de barre de fer dans les jambes alors qu’elle rentrait d’une soirée avec son amie et coéquipière Aminata Diallo, quant à elle placée 35 heures durant en garde à vue avant d’être relâchée sans charge retenue à son encontre.

Frustration et fatigue mentale

Un contexte beaucoup trop lourd selon Didier Ollé-Nicolle, dans des propos relayés par L’Équipe : « Dès qu’il y a eu un grain de sable, on s’est rendus compte qu’il y avait beaucoup de fatigue mentale. (…) Ce résultat n’a pas été réalisé contre la vraie équipe du PSG. On était sur une bonne série de résultats, et puis tout est devenu plus sombre dans l’atmosphère. » Pour lui, le sentiment principal avec cette claque est « la frustration de ne pas avoir pu faire le match qu’(il) voulait« .

A l’image de son directeur sportif, le stratège parisien a regretté que la FFF n’accepte pas le report de la rencontre : « C’est incroyable que les instances n’aient pas écouté et pas vu qu’il y avait un groupe dans la détresse. […] Si la direction du PSG a demandé ce report, c’est qu’on sentait qu’il y avait un groupe très touché. »  Au classement de D1, Paris compte désormais trois points de retard sur le leader lyonnais.

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