Le nouveau sélectionneur de l’Allemagne a tenu un discours fort pour son intronisation, à moins d’un an de l’Euro.
L’Allemagne fait sa petite révolution à un an de « son » Euro. Après le limogeage de Hansi Flick, la Fédération avait fait confiance à Rudi Völler pour assurer l’intérim, le temps pour l’ancien buteur de récolter un succès de prestige contre l’équipe de France, à Dortmund (2-1).
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Si ce résultat n’a pas engendré d’optimisme particulier, il a mis en exergue la nécessité pour la sélection allemande de retrouver de la sécurité sur le plan défensif. L’approche de Völler, plus pragmatique et rudimentaire, a tranché avec celles de ses prédécesseurs.
Nagelsmann veut « du beau football »
En faisant confiance à Julian Nagelsmann, l’Allemagne redonne les clés de sa sélection à un technicien obnubilé par le jeu offensif. De quoi retomber dans le piège des dernières années, avec un jeu davantage axé sur l’esthétique que l’efficacité ? Les premiers mots du nouveau sélectionneur en disent long sur sa méthode.
« Il faut l’exigence de jouer un football attractif, qui n’enthousiasme les gens pas seulement avec les résultats, mais qui peut inspirer la nation avec du beau football », a lâché l’ancien entraîneur du Bayern. Un discours qui effraie les adeptes d’un style plus conservateur.
«Nous avons un Championnat d’Europe dans notre propre pays, a continué Nagelsmann. C’est quelque chose de spécial, quelque chose qui arrive rarement. C’est une grande chance de jouer un grand tournoi dans un grand pays. J’ai un grand désir de prendre en main ce défi. La victoire à Dortmund (face à l’équipe de France, ndlr) n’était que le début. Nous serons un groupe soudé l’année prochaine», a conclu le jeune technicien. Le ton est donné.
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