Malgré son doublé inscrit Karabagh (3-1), Arkadiusz Milik n’a pas caché son agacement lorsque Jorge Sampaoli a décidé de le sortir à l’heure de jeu. « La relation entre un joueur et un entraîneur est hermétique, s’est justifié Jorge Sampaoli. Avec lui, je m’explique souvent, on parle beaucoup aux entraînements. Comme numéro 9, Milik est un top, mais dans la communication, plus dans le fait que de marquer des buts ou de finir, il y a sans doute un développement à faire à ce niveau-là. Il a la possibilité parfois de trouver des partenaires libres sur le terrain, de trouver d’autres espaces. Chaque joueur doit fixer pour lui ou pour son partenaire, occuper l’espace. Ce n’est sans doute pas son style idéal. Il peut ajouter ces choses-là à son jeu.
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Sampaoli pas fan des 9 classiques
« Personnellement, j’aimerais aligner dix milieux de terrain, et un gardien, pour avoir dix joueurs qui savent manier le ballon et trouver leurs partenaires…, a continué l’entraîneur de l’OM, comme pour assumer son dogmatisme pour ce rôle de numéro 9. Dans le foot, la visibilité est sur les noms propres, les individualités, on le voit aussi avec vos questions. On ne parle jamais de collectif, de relations, de communication. Contre Karabagh, on avait un numéro 9, Arek (Milik) qui devait faire plus, il était préparé à avoir plus de libertés, notamment en décrochant. J’attendais ça de lui. Quand on perd, on a mal joué, pas à cause de tel ou tel absent. Avec Payet numéro 9, on a réussi à mettre un milieu de plus et on a eu plus de contrôle. À ce moment-là, nous étions l’équipe qui encaissait le moins de buts dans les grands championnats européens. Aujourd’hui, on prend plus de buts et on en inscrit plus. C’est un jeu d’allers-retours, à nous de trouver l’équilibre.
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