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L’Inter frappe un grand coup à Lisbonne

L’Inter Milan s’est imposé sur la pelouse du Benfica Lisbonne, ce mardi, en quart de finale aller de Ligue des Champions (2-0).

Si tous les regards étaient braqués sur l’Etihad Stadium, où Manchester City et le Bayern Munich se retrouvaient pour une finale avant l’heure, l’Inter Milan se frottait de son côté au Benfica Lisbonne pour un rapport de force intéressant et indécis. Si le poids historique et la résonance médiatique de l’Inter ne sont plus à présenter, il ne fallait pas s’y tromper : c’est bien dans un costume d’outsider que le club lombard abordait cette rencontre.

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Pour une multitude de raisons, l’Inter ne bombait pas le torse avant cette première manche. Parce qu’un déplacement au Stade de la Luz s’apparente toujours à un traquenard, déjà – les grandes stars du Paris Saint-Germain ont pu le constater il y a quelques mois. Parce que la formation de Roger Schmidt s’impose comme l’une des équipes les plus attrayantes du football européen, au même titre que le Napoli ou Arsenal par exemple. Et parce que l’impression laissée par les Aigles tranche radicalement avec le rendement d’une équipe de l’Inter décevante sur la scène italienne.

L’Inter Milan a maîtrisé son sujet

L’entame de match a planté le décor. Alors que les Intéristes cherchaient à réduire les espaces au maximum avec une approche assez restrictive, le Benfica a vite cherché à imposer son jeu avec un pressing haut et intense. Une prise de risque qui n’a pas vraiment porté ses fruits. Car l’Inter, en annihilant les connexions fortes de l’attaque portugaise, a réussi la première partie de son plan : réduire le nombre d’événements du match. En d’autres termes, le verrouiller. Seul Rafa Silva a contraint Onana a à un très bel arrêt au quart d’heure de jeu (15e).

Il resterait à passer à la seconde partie. Et c’est au retour des vestiaires que les visiteurs ont haussé le ton, à la surprise générale. Sans se découvrir de façon déconsidérée, les hommes d’Inzaghi se sont simplement projetés en nombre après la récupération du ballon. Et c’est justement sur une de ces transitions qu’ils ont trouvé l’ouverture, par l’intermédiaire de Barella, auteur d’un coup de casque parfait à la réception d’un centre de Bastoni (0-1, 51e).

Un mode opératoire qui a permis à l’Inter de faire plonger Benfica au fil des minutes. Mkhitaryan (67e) ou encore Dumfries (77e) auraient pu faire le break, mais c’est à Lukaku qu’est revenu cet honneur, le Belge transformant avec autorité un penalty obtenu par les Intéristes à dix minutes de la fin. Un but salutaire pour le puissant avant-centre, en perte totale de confiance ces dernières semaines. L’Inter a déjà un pied en demie et confirme la renaissance du foot italien sur la scène européenne.


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