Ce jeudi en conférence de presse, Alexia Putellas est revenue sur les raisons qui ont poussé les joueuses espagnoles à se mettre en grève.
L’équipe d’Espagne féminine s’apprête à disputer son premier match depuis le scandale du baiser volé de Luis Rubiales à Jennifer Hermoso après la finale de Coupe du monde remportée par la Roja face à l’Angleterre. Face à la Suède, qu’elle a battue en demi-finale, l’Espagne débutera sa campagne de Ligue des Nations avec une nouvelle entraîneuse, Montserrat Tomé.
Putellas prend la parole
Présente en conférence de presse ce jeudi, Alexia Putellas est revenue sur l’épisode de la grève des joueuses espagnoles, bien que la majorité des grévistes soient revenues en sélection en raison des sanctions potentielles qu’elles encourent, tout en admettant ouvertement qu’elles n’étaient pas heureuses d’être ici. La double Ballon d’Or a expliqué que les joueuses espagnoles attendent des changements au sein des institutions du football espagnol depuis longtemps.
🎙️🇪🇸 :
❗️ « Veníamos reclamando que nos escucharan durante bastante tiempo porque durante décadas había una discriminación sistemática con el femenino »
🤚 « Teníamos que decir tolerancia 0 » pic.twitter.com/u61obM2ksh
— Diario SPORT (@sport) September 21, 2023
« Nous exigions depuis longtemps qu’ils nous écoutent car depuis des décennies il y avait une discrimination systématique à l’égard des femmes. Il fallait dire ‘zéro tolérance’. Il y a ici une procédure judiciaire ouverte et une victime. Nous n’avons jamais demandé de licenciement, ni le recrutement ou le retrait d’un entraîneur. Tout ce que nous avons fait, c’est transmettre des préoccupations ou des concepts avec lesquels le vestiaire ne se sentait pas à l’aise », a déclaré la joueuse du FC Barcelone.