Longtemps malmené par Elche, le Real Madrid a trouvé les ressources pour renverser son adversaire au bout des prolongations (2-1, a.p.).
Au cœur d’une campagne qui s’apparente à un long fleuve tranquille, le Real Madrid aurait pu tomber de haut. L’équipe d’Ancelotti s’est longtemps prise les pieds dans le tapis face à Elche, une formation qui nage dans les profondeurs de la Liga. Mais au forceps et à l’orgueil, le club madrilène a pu sortir de ce traquenard grâce à des héros inattendus.
Le Real s’est fait peur
Il faut dire que Carlo Ancelotti avait effectué une large rotation dans ce match en se privant de plusieurs cadres notables, à commencer par Karim Benzema, dont l’absence s’est faite terriblement sentir dans l’animation offensive. Courtois manquait aussi à l’appel, tandis que Modric ou Casemiro débutaient sur le banc. Sans complexe, Elche a joué crânement sa chance en imposant son pressing d’entrée de jeu, avec deux opportunités énormes pour Carrillo dans la première demi-heure (10e, 26e).
Progressivement, les Merengue ont retrouvé un peu plus de maîtrise. Cette montée en puissance aurait pu se matérialiser par l’ouverture du score, mais Jovic a manqué de réalisme juste après le repos (47e). Elche a fermé les vannes pour parvenir à arracher les prolongations. Un calcul que les locaux n’ont pas à regretter. Puisque le Real, au bord de la rupture, a fini par craquer lorsque Marcelo a vu rouge pour une faute en position de dernier défenseur, avant que Verdu, en deux temps, ne transforme le coup-franc qui a suivi (1-0, 102e).
Piqués dans leur orgueil, les Merengue ont joué leurs dernières cartes et sont parvenus à égaliser sur une déviation opportuniste d’Isco (1-1, 108e). Dans la foulée, c’est un autre revenant, Eden Hazard, qui a replacé le Real sur les bons rails (2-1, 116e). Malgré une fin de match hachée et confuse, avec un but refusé et un expulsé pour Elche, le score n’a plus évolué. Le Real a tremblé, mais l’essentiel est acquis.
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