Le Paris Saint-Germain s’est incliné ce dimanche contre le FC Lorient, pour le compte de la 33e journée de Ligue (1-3).
Quelques éclairs et des vents contraires. Ce PSG-Lorient symbolise bien la saison du club de la capitale. Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas toujours sur le plan comptable, mais cette saveur amère reste en bouche après chaque sortie des hommes de Christophe Galtier. Ce dimanche, le ciel était pourtant dégagé sur la capitale. Tout était réuni pour voir un spectacle agréable, ce que le scénario et les faits de jeu ont offert, quelque part.
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Il était attendu que Kylian Mbappé soit remonté comme une pendule avec la perspective d’aller chercher un titre de meilleur buteur. Ce qui l’était moins, c’était de voir une équipe de Lorient peu inspirée ces derniers mois imposer sa loi au Parc des Princes. Les champions de France ont pourtant démarré ce match comme il le fallait, avec de la consistance dans leur jeu et quelques occasions nettes, à l’instar de Mbappé (11e). Mais ce sont les Merlus qui ont frappé les premiers. Le Fée, omniprésent, a confirmé son influence dans le jeu lorientais en mettant son équipe sur les bons rails d’une frappe bien ajustée à la conclusion d’une action d’école (0-1, 15e).
Un jour à oublier pour le PSG
Dans la foulée, Achraf Hakimi a laissé ses coéquipiers à dix après avoir reçu un deuxième avertissement de la part de M. Brisard (20e). Dans ce contexte, les Parisiens ont réagi à l’orgueil et à la ruse. Deux traits de caractère qui définissent bien Kylian Mbappé. Alors que le portier lorientais Mvogo avait posé le ballon à terre, comme si le jeu avait été arrêté, Mbappé, qui a bien senti le coup, a récupéré le ballon astucieusement devant le gardien avant de le glisser dans le but vide. Un but égalisateur logiquement accordé par M. Brisard (1-1, 29e).
Le problème, pour le PSG, c’est que cette embellie n’a durée que quelques minutes. Le temps pour des Lorientais bien organisés de reprendre l’avantage par Yongwa, à la réception d’un centre de Faivre après que l’ancien Lyonnais se soit joué de Verratti et Bernat sur son côté (1-2, 39e).
Dans ce contexte, le second acte a permis aux Merlus de gérer leur avantage à leur guise, forts de leur supériorité numérique. Le coaching de Galtier, qui a lancé rapidement Fabian Ruiz et Nuno Mendes pour la seconde période, n’a pas porté ses fruits. Pire, les Parisiens ont fini à neuf après la sortie du jeune Portugais, et les visiteurs ont définitivement scellé leur victoire sur une contre-attaque conclue par Bamba Dieng, entré en jeu un peu plus tôt (1-3, 89e). Un jour à oublier pour Paris. Un de plus.
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