Relégué sur le banc au profit de Kingsley Coman ce samedi face au Kazakhstan (8-0), Benjamin Pavard peut avoir du souci à se faire chez les Bleus.
« Les absents ont toujours tort« , dit le proverbe. Écarté du onze titulaire concocté et aligné samedi par Didier Deschamps à l’heure d’affronter le Kazakhstan (8-0), Benjamin Pavard pourrait bien s’approprier l’expression. Présent dans le groupe tricolore qui préparait ce rendez-vous depuis lundi, le défenseur du Bayern Munich restait sur des prestations très mitigées avec l’équipe de France, si bien qu’il avait semblé lui-même sentir le vent du changement arriver en déclarant que la position de piston n’était pas celle qui lui convenait le mieux. Contre les Kazakhs, c’est donc Kingsley Coman qui lui a été préféré.
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Et son partenaire tricolore et munichois a profité de l’opportunité pour briller face aux modestes adversaires des Français. Deux passes décisives à la clef pour Kylian Mbappé, et une prestation plus que satisfaisante dans son couloir droit avant d’être remplacé par Pavard à la 80e minute. A la pause, Didier Deschamps ne cachait d’ailleurs pas sa satisfaction au micro de M6, face au rendement de son joker du soir : « C‘est une solution bien plus offensive, c’est sûr. Mais Kingsley a cette qualité de centre et de dribbles avec le ballon (…). C’est quelque chose en plus sur ce côté droit. »
A Deschamps de faire un choix
En plus pour les Bleus, et en moins pour Benjamin Pavard qui pourrait bien se voir déclassé pour de bon si Didier Deschamps décidait de poursuivre avec ce système en 3-4-1-2 (ou 3-4-3). Le 16 novembre face à la Finlande, le sélectionneur tricolore en dira un peu plus au moment de dévoiler son onze. La tendance n’est pas favorable pour Pavard, mais combattant comme il est, le champion du monde ne baissera sûrement pas les bras.
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