Antoine Griezmann, l’attaquant de l’Atlético Madrid, a reconnu qu’il n’est toujours pas prêt de s’asseoir à la table de Messi et Ronaldo.
Il y a quelques années, lorsqu’il terminait troisième du Ballon d’Or, Antoine Griezmann avait indiqué qu’il n’était pas loin de rivaliser avec les deux meilleurs au monde. Aujourd’hui, il n’a plus cette prétention. Il est même suffisamment réaliste pour reconnaitre que le train est passé et que ce n’est pas demain la veille qu’il pourra regarder Lionel Messi et Cristiano Ronaldo dans les yeux.
Le terrible constant de Griezmann
Ce qui l’a conforté dans cette impression c’est le fait qu’avec l’Atlético ils ne cessent de décliner sur la scène européenne. Cette semaine, les Rojiblancos ont d’ailleurs été sortis de toutes les épreuves continentales après leur défaite contre Porto. Pour Grizou, c’était très dur à encaisser, comme il l’a reconnu dans sa chronique pour le quotidien Sport : « Ça a été une semaine difficile à Atleti, je ne vais pas le nier. Des fins de matchs extrêmes qui vont toujours dans l’autre sens, une défense qui prend l’eau, une élimination des compétitions européennes… C’est clair pour moi que cette année, je n’allais pas m’asseoir à la table de Messi (en Ligue des champions), mais ça n’allait pas non plus être possible d’être à celle de Cristiano (en Ligue Europa) ».
L’Atlético traverse une passe délicate et c’est Diego Simeone qui apparait comme étant le principal responsable de cette régression. Il serait même question de se séparer d’El Cholo à la fin de la saison. Un scénario que Griezmann ne veut pas voir se produire. Il reste à fond derrière son coach. C’est dommage, même s’il faut rester fidèle à la philosophie du Cholo. Je le serai toujours. Je lui en dois une : sans Simeone, en ce moment je ne sais pas où j’en serais… Eh bien, oui, probablement sur le banc. Alors n’oublions pas : match par match, combat pendant 90 minutes (ou 100, dans notre cas). C’est ce dernier qui m’a le plus surpris ces dernières semaines. »
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