Au cours d’un entretien, Hervé Renard a expliqué les raisons qui l’auraient poussé à rejoindre la Côte d’Ivoire pendant la CAN.
Sélectionneur de l’équipe de France féminine depuis le mois de mars 2023, Hervé Renard vivait jusque-là une aventure paisible et prometteuse avec sa nouvelle équipe malgré la déception de l’élimination en quart de finale de la Coupe du monde l’été dernier. Mais cette semaine a été totalement folle et a suscité une certaine polémique. L’entraîneur français a en effet été contacté par la Côte d’Ivoire pour prendre la succession de Jean-Louis Gasset jusqu’à la fin de la CAN 2023.
« Je n’avais pas le droit de dire non »
Une proposition que Renard était prêt à accepter, lui qui a déjà remporté cette compétition deux fois (avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015), mais l’entraîneur de 55 ans a été confronté au refus de la Fédération française de football et de son président Philippe Diallo. Dans un entretien accordé à L’Équipe publié ce vendredi, il explique pourquoi il lui semblait impossible de dire non. « quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n’avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà, je n’aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c’est une première chose. Et dès le départ, j’ai dit au président de la Fédération : »Je veux bien mais il n’est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s’ils acceptent que je puisse faire les deux.’ C’était non négociable », a-t-il expliqué dans un premier temps.
Malgré cette déception, l’ancien entraîneur du LOSC prend cette décision avec philosophie et compte bien se préparer aux Jeux Olympiques cet été. « Je ne vois pas en quoi ça aurait été incompatible de faire les deux. Pas grave. C’était le destin. Et un magnifique challenge nous attend avec les JO. On va se régaler », a-t-il poursuivi.
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