Gennaro Gattuso, l’entraineur de l’OM, a cité le technicien qui l’a le plus marqué durant sa carrière de joueur.
Gennaro Gattuso a connu un parcours de footballeur assez exceptionnel et durant lequel il a eu la chance de cotoyé les plus grands coaches. Mais quel est celui qui l’a le plus marqué ? Sa réponse à cette question est pour le moins étonnante.
Gattuso marqué par Guardiola
Dans une interview à l’Equipe, «Rino» a indiqué que sur le plan technique celui dont il a le plus appris c’est Alberto Zaccheroni. Il avait conquis le Scudetto sous ses ordres en 1999. «J’ai eu Alberto Zaccheroni, qui était un monstre de tactique et qui t’expliquait chaque détail du match, mais à qui il manquait peut-être le petit plus pour transmettre la motivation. Ils m’ont tous laissé quelque chose».
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Et qu’en est-il de Marcello Lippi, avec qui il a conquis le Mondial 2006 en Allemagne. «J’ai pris des choses à des entraîneurs que j’ai eus, bien sûr. Carlo Ancelotti, qui est un passe-partout : il réussit à entrer dans la tête de tout le monde, ce qui est un don incroyable. Marcello Lippi ne te laissait rien passer, il diffusait de la crainte, tu devais bien te comporter sinon tu ne faisais pas partie de son équipe. Deux méthodologies totalement différentes, deux gagneurs. J’ai eu Walter Smith, à 17 ans, un entraîneur d’une gentillesse et d’une éducation incroyables, mais quand son cerveau tiltait, il pouvait devenir le pire criminel de Glasgow».
Enfin, l’actuel entraineur de l’OM a aussi mentionné Guardiola. Il n’a pas joué sous sa coupe, mais a été marqué par ses préceptes quand il affrontait son Barça. «J’ai toujours réfléchi au jeu, oui. Et vers 27-28 ans, on a commencé à jouer contre le Barça de Xavi, Iniesta, Ronaldinho, Messi. Il s’est passé quelque chose en moi. On courait quatre-vingt-quinze minutes, je faisais un marathon à chaque match contre eux et je touchais trois ou quatre fois le ballon. On ne comprenait pas ce qui nous arrivait. On se demandait pourquoi, alors qu’on était sept ou huit joueurs derrière la ligne du ballon à attendre, et on n’en récupérait jamais un !».
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