Bitcoin et Ethereum parmi les trois crypto-monnaies les plus polluantes. Des chiffres qui font froid dans le dos, mais il est possible de faire bien mieux.
Miner des crypto-monnaies est un processus qui consomme énormément d’énergie dans la mesure où cela nécessite d’importantes ressources informatiques pour résoudre des problèmes algorithmiques complexes pour pouvoir s’ajouter à la blockchain et recevoir des tokens. Ceci est nécessaire pour créer de nouveaux tokens et pour enregistrer les transactions dans la blockchain.
Bitcoin et Ethereum parmi les trois crypto-monnaies les plus polluantes
Forex Suggest s’est intéressé à certaines des cryptos les plus populaires du marché à l’heure actuelle pour les comparer selon leurs émissions de CO2. Les résultats de cette étude ont été regroupés dans l’article Global Impact of Crypto Trading. Chaque crypto utilise une quantité différente d’électricité pour traiter une transaction et miner de nouveaux tokens. Cela dépend du procédé utilisé par chaque crypto pour s’ajouter à la blockchain, et certaines de ces méthodes sont plus complexes et plus demandeuses en énergie que d’autres.
Il ressort de cette étude que le Bitcoin est de loin la crypto la plus polluante et la plus consommatrice d’énergie, avec 707 kWh par transaction. Cela équivaut à 480 kg de CO2 pour chaque transaction. Sur la seule année 2020, le Bitcoin est responsable de 59,9 millions de tonnes de CO2. Il faudrait planter 299,6 millions d’arbres pour contrebalancer ces émissions. Cela fait du Bitcoin une crypto non viable qu’il faudra modifier en profondeur pour l’adapter à un monde respectueux de l’environnement.
Après le Bitcoin arrive l’Ethereum, avec 62,56 kWh par transaction, soit 42 kg de CO2. Bien mieux, déjà, mais toujours très coûteux en CO2. L’Ethereum est deuxième en production de CO2 en 2020, avec 16,6 millions de tonnes, soit 84,3 millions d’arbres. À la troisième place de ce podium, on trouve le Bitcoin Cash, monnaie dérivée du Bitcoin, avec 19,957 kWh par transaction, soit 12,7 kg de CO2. Parmi les autres crypto polluantes, l’étude cite notamment les Litecoin, Cardano et Dogecoin.
Des chiffres qui font froid dans le dos, mais il est possible de faire bien mieux
Le monde de la crypto évolue énormément. L’essor des NFT a propulsé l’Ethereum sur le devant de la scène. Mais avec la crise climatique et les nombreuses pénuries d’énergie dans différents pays en développement, la consommation énergétique des crypto est souvent pointée du doigt. Certaines d’entre elles tentent cependant de s’adapter en réduisant l’énergie nécessaire pour les transactions. Par exemple, l’Ethereum va passer à un modèle basé sur la Proof-of-Sake plutôt que la Proof-of-Work pour valider ses transactions. Cela devrait réduire l’empreinte énergétique, mais ce ne sera pas nécessairement suffisant.
Si l’on s’intéresse aux crypto les moins consommatrices en énergie, on trouve Nano, avec 0,000112 kWh par transaction, puis Iota, avec 0,00011 kWh par transaction. L’actuel champion de l’économie d’énergie est Stellar, avec seulement 0,00003 kWh nécessaire par transaction. Pas mal, non ?
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