Présent à Croissy-sur-Seine pour l’amical entre la Tunisie et les Comores (1-0), Football365 Afrique a recueilli les impressions d’Ali Ahamada, le gardien de but des Cœlacanthes.
Très populaire et très entouré, Ali Ahamada n’est pas chiche de son temps. Le gardien de but des Comores a longuement évoqué la rencontre disputée et perdue par les Cœlacanthes face à la Tunisie (1-0), jeudi à Croissy-sur-Seine. Evidemment déçu, l’ancien portier du Téfécé regrettait le différentiel d’efficacité : « Ce qui a fait la différence, c’est le réalisme offensif. C’est ce qui leur a permis de l’emporter, alors qu’il nous a manqué cette efficacité dans la finition. » Le taulier du groupe (31 ans) voit néanmoins plus loin et songe déjà aux futures rencontres entre son équipe et la Côte d’Ivoire. « On va affronter une très grosse sélection, qui est aussi le pays organisateur de la prochaine CAN. C’est très positif de jouer ce genre de rencontres. »
« On fait notre petit bonhomme de chemin »
Initialement programmé à Orléans, le match contre les mondialistes tunisiens s’est joué en banlieue parisienne, dans un quasi huis clos. « On a été un peu déçus qu’il n’y ait pas eu davantage de supporters au match. On a rarement l’occasion de jouer en France, ç’aurait été l’opportunité pour eux de nous voir de près. Le peu qui ont pu y assister ont vu une belle rencontre, dans laquelle on a essayé de montrer une belle image », poursuit Ali Ahamada. A l’image du changement dans la continuité entre Amir Abdou et Younès Zerdouk, son ex-adjoint, sur le banc national, les insulaires poursuivent sur leur belle lancée. « On progresse, on travaille, on avance, on fait notre petit bonhomme de chemin. On essaye de rester humble, focus sur nos performances et progresser régulièrement », se félicite Ali Ahamada, ravi de voir le groupe s’ouvrir à des jeunes pousses.
« La Tanzanie, une nouvelle vie »
« Cela apporte de la fraicheur, du dynamisme et de l’insouciance à ce groupe qui a la même ossature depuis plusieurs années. Les jeunes représentent l’avenir de cette sélection. J’espère qu’ils reprendront le flambeau et feront encore mieux que nous ! » Quant au grand frère Ali Ahamada, il a lui aussi changé de cadre en signant cet été à Azam, en Tanzanie. « C’est une tout autre approche, une nouvelle expérience de vie, avoue-t-il. Cela me permet d’apprendre encore, du football africain, des choses que je ne connaissais pas forcément,et que je mets au service de la sélection. C’est beaucoup de duels, de combativité, cela me permet d’être prêt à l’agressivité et à l’intensité des rencontres africaines. »
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